Le trésorier de la sécurité sociale, Henry Sahdalá, a participé en tant qu’orateur au IIe Congrès biennal sur la santé et la sécurité sociale, organisé par le bureau du médiateur. Lors de son intervention, il a souligné le chiffre historique de RD 1,6 milliard collecté au cours des plus de deux décennies de fonctionnement du système de sécurité sociale dominicain.
De ce montant, 745 732 millions de RD ont été consacrés à l’assurance maladie familiale (SFS), 786 262 millions de RD à l’assurance vieillesse, invalidité et survivants (pensions), et 77 641 millions de RD à l’assurance contre les risques professionnels.
Selon les données fournies par Sahdalá, le régime subventionné d’assurance maladie familiale compte un total de 5 773 925 membres, tandis que le régime contributif compte 4 704 070 membres. Ensemble, les deux régimes fournissent une couverture médicale à un total de 10,5 millions de citoyens, ce qui représente environ 98 % de la population dominicaine, le pourcentage le plus élevé de toute la région.
« Ce chiffre montre que notre système de sécurité sociale dominicain a atteint un niveau de maturité important », a déclaré le trésorier.
Modification de la loi 87-01
Lors de sa présentation, Henry Sahdalá a également abordé l’éventuelle modification de la loi 87-01, qui a créé le système de sécurité sociale dominicain. Il a cité les chiffres que le ministère de la santé publique allouera cette année aux dépenses de santé et ceux que la sécurité sociale apportera.
« Le ministère de la santé publique indique qu’il allouera cette année d’importantes ressources aux soins de santé des citoyens. En outre, la sécurité sociale contribuera à hauteur de 100 milliards de RD. Ces montants peuvent contribuer à réduire un grand nombre des déficiences existantes et à améliorer les plaintes que de nombreux membres ont à l’égard du système de santé pour différentes raisons », a déclaré M. Sahdalá.
En ce qui concerne son point de vue sur une éventuelle modification de la loi 87-01, M. Sahdalá a déclaré qu' »une bonne partie des changements nécessaires peuvent être apportés sans modifier la loi. Tout ce dont nous avons besoin, c’est de volonté, de sincérité, de mettre de côté les intérêts privés et de penser aux citoyens affiliés au système. Mettons de côté les attitudes sectorielles et, une fois que nous y serons parvenus, nous irons au Congrès de la République ».
Source :Presidencia.gob.do