L’économie dominicaine a progressé de 6,2 % en juin, selon la Banque centrale

Les résultats de l’IMAE pour la période janvier-juin placent la République dominicaine comme l’économie ayant la plus forte croissance en glissement annuel en Amérique latine.

La Banque Centrale de la République Dominicaine (BCRD), dans le but d’informer les agents économiques et l’opinion publique en général, et dans le cadre de l’engagement institutionnel de transparence et de divulgation opportune des données sous sa responsabilité, présente les résultats préliminaires de l’activité économique jusqu’en juin 2024.

L’indicateur mensuel de l’activité économique (IMAE) a enregistré une expansion de 6,2 % au cours du mois de juin de cette année par rapport au même mois de l’année précédente, accumulant ainsi une croissance moyenne de 5,1 % en glissement annuel au cours du premier semestre 2024. Cette performance s’est produite dans un environnement de stabilité des prix grâce aux politiques monétaires et fiscales mises en œuvre, ce qui a permis de surmonter à temps les facteurs de risque pour la performance de l’économie dominicaine.

À cet égard, il est important de souligner que la trajectoire observée par l’activité économique montre la résilience de l’appareil productif national dans le contexte mondial actuel, dans lequel les taux d’intérêt sur les marchés internationaux restent relativement élevés par rapport à ce qui était prévu au début de l’année, en plus du fait que les attentes des agents économiques ont été affectées par l’incertitude associée aux conflits géopolitiques au Moyen-Orient et en Europe de l’Est, ce qui s’est traduit par une plus grande volatilité des prix des produits de base.

Nonobstant ce scénario, les États-Unis d’Amérique (USA), principal partenaire commercial du pays, ont enregistré une variation trimestrielle annualisée de 2,8 % au deuxième trimestre 2024, supérieure aux prévisions des analystes, car l’inflation dans cette importante économie devrait continuer à converger vers l’objectif fixé par la Réserve fédérale (FED), ce qui est crucial pour initier un assouplissement des conditions financières internationales. En ce sens, une réduction du taux d’intérêt américain par la FED offrirait à son tour une plus grande liberté d’action en termes de politique monétaire au niveau national afin de contribuer à la croissance économique sans compromettre le respect de l’objectif d’inflation.

Les résultats de l’IMAE de janvier-juin placent la République dominicaine comme l’économie ayant la plus forte croissance d’une année sur l’autre en Amérique latine, selon les dernières informations disponibles. De même, le rythme d’expansion de l’économie est en ligne avec les prévisions de diverses organisations internationales, qui placent le pays en tête de la région à la fin de 2024.

La variation interannuelle de 5,1 % entre janvier et juin 2024 est due à la performance d’activités telles que la construction (4,9 %) et la fabrication dans les zones franches (5,9 %), soulignant que les exportations sous ce régime se sont élevées à 4 197,8 millions de dollars US au cours du semestre mentionné. De même, les activités de services dans leur ensemble ont montré une augmentation cumulée de 5,5 % par rapport à la même période de l’année précédente, parmi lesquelles se distinguent les activités immobilières et de location (5,9 %), le transport et l’entreposage (5,8 %), les communications (5,3 %) et les hôtels, bars et restaurants (8,7 %), ces derniers étant soutenus en grande partie par l’arrivée de 4 475 133 touristes par voie aérienne au cours des six premiers mois de l’année.

D’autre part, l’activité agricole a connu une croissance de 4,2 % en glissement annuel entre janvier et juin de cette année, avec des augmentations de la production de bananes, bananes, avocats, avocats, poulets, œufs, entre autres, dans lesquelles le soutien technique et financier aux producteurs agricoles au niveau national fourni par le gouvernement par l’intermédiaire du ministère de l’Agriculture, a eu un impact important.

Il convient de noter l’augmentation de 16,5 % des crédits accordés au secteur privé en monnaie nationale, soit 244 957,6 millions de dollars de plus qu’en juin de l’année dernière, ce qui a contribué positivement à la performance de l’économie. Finalement, comme on peut le constater, les résultats de l’économie dominicaine au premier semestre de cette année sont favorables, et elle se trouve en bonne position pour continuer à croître à un rythme proche de son potentiel, en maintenant sa position comme l’un des secteurs les plus dynamiques de l’économie dominicaine au premier semestre de cette année, se trouvant en bonne position pour continuer à croître à un rythme proche de son potentiel, se maintenant comme l’une des destinations les plus attractives pour l’investissement direct étranger, compte tenu de la solidité de ses fondamentaux macroéconomiques, de la résilience des secteurs productifs et de l’amélioration des indicateurs de risque-pays sur les marchés internationaux.

Source :Hoy.com.do

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