Le ministère de l’environnement et des ressources naturelles (MMARN), avec l’appui des forces armées de l’État, a renforcé la surveillance du monument naturel Las Dunas de las Calderas.
Le vice-ministère des aires protégées et de la biodiversité a indiqué que, sur ordre du ministre Miguel Ceara Hatton, « les patrouilles et la surveillance ont été renforcées et accrues » dans la zone.
Il a indiqué qu’en plus des gardes forestiers, le Service national de protection de l’environnement (Senpa) et une force fixe de personnel militaire désignée par le MMARN participent à la surveillance de la zone protégée.
Force militaire armée
Une force militaire de la marine de la République dominicaine est également présente dans les patrouilles, « toutes équipées des moyens de mobilité nécessaires ».
Il a expliqué qu’il s’agissait d’une force dotée de suffisamment de personnel et de ressources pour garantir la sécurité, les patrouilles et la surveillance du monument naturel.
Il a rappelé qu’il développe, avec un investissement de 18,9 millions de RD, le processus de construction de sept nouvelles infrastructures à Las Dunas, dont : 1 nouvelle guérite et billetterie, 1 nouveau centre de surveillance et de protection, 2 nouveaux points d’inspection et 3 nouvelles tours de protection et de surveillance.
Le vice-ministère des aires protégées est convaincu que la semaine prochaine sera finalisée la co-gestion du monument naturel de Las Dunas de las Calderas, qui devrait intégrer des représentants d’institutions publiques et privées souhaitant participer à l’accord de gestion partagée de cette importante aire protégée.
Condamner les hommes qui abattent
La direction juridique du MMARN a récemment fait savoir qu’elle avait déposé une plainte auprès du ministère public en vue d’obtenir une peine de trois ans de prison pour deux hommes accusés d’avoir abattu et brûlé des arbres dans la zone tampon de Las Dunas.
Dans la plainte déposée auprès de la Procuraduría Especialidad para la Defensa del Medio Ambiente y Recursos Naturales (Proedemaren), le ministère a déposé une plainte civile contre Estervino Vizcaino Guerrero et Fausto Vizcaino Rodríguez, responsables de l’abattage et du brûlage d’arbres dans la zone tampon du monument naturel.
Elle demande également la peine maximale prévue par la loi, à savoir 3 ans d’emprisonnement correctionnel, conformément au numéro 1 de l’article 183 de la loi 64-00 sur l’environnement et les ressources naturelles.
En ce qui concerne l’action civile, l’institution demande que les accusés soient condamnés à payer 500 000 pesos.
Le ministère de l’Environnement a accusé les accusés d’avoir violé les dispositions des articles 66 et 67 de la Constitution de la République, ainsi que les articles 138, 174, 175 et 183 de la loi 64-00.
Source: Presidencia.gob.do
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