Ce traité permettra une plus grande connectivité aérienne entre les deux pays et permettra aux compagnies aériennes dominicaines de voler vers n’importe quelle destination aux États-Unis et vice-versa.
Le ministre du tourisme de la République dominicaine, David Collado, et le secrétaire d’État adjoint des États-Unis, José W. Fernández, ont clôturé les négociations du traité « ciel ouvert » entre les deux pays et ont annoncé que la signature officielle aurait lieu à une date ultérieure dans le cadre d’un acte protocolaire présidé par le président Luis Abinader au palais national dominicain.
La cérémonie de clôture s’est déroulée au bureau du secrétaire d’État dans la capitale américaine et marque le début des travaux visant à rendre l’accord pleinement opérationnel après plus de 25 ans de négociations.
Le ministre Collado a souligné qu’il s’agissait d’une avancée pour la connectivité aérienne du pays, qui permettra aux compagnies aériennes nationales de voler vers n’importe quelle destination aux États-Unis et vice versa pour les compagnies américaines, tout en augmentant la compétitivité du pays, ce qui devrait se traduire par des vols moins chers entre les deux nations.
« Aujourd’hui, nous avons conclu cet accord grâce à la vision et à l’engagement du président Luis Abinader et de l’ensemble du cabinet du tourisme, qui ont travaillé pour que le pays soit de mieux en mieux connecté par voie aérienne, et je suis fier d’annoncer qu’il a été réalisé avec le soutien de tous les aéroports du pays », Collado a expliqué, en ajoutant que « la République dominicaine était l’un des rares pays qui n’avait pas d’accord de ciel ouvert avec les États-Unis et cette signature aura un impact pour que les Dominicains puissent venir dans leur pays à des prix plus compétitifs, ainsi que pour augmenter l’arrivée de touristes des États-Unis dans notre pays ».
Pour sa part, le sous-secrétaire Fernandez a déclaré que « cet accord renforce nos relations bilatérales et consolidera nos liens économiques solides », et a salué le leadership de la République dominicaine dans les Caraïbes et en Amérique centrale.
Le fonctionnaire américain a déclaré que « cet accord va au-delà d’une relation, il est favorable à la croissance, à la concurrence et aux consommateurs et facilitera le commerce, les échanges économiques entre les deux nations, l’augmentation du nombre de touristes, l’échange d’étudiants, l’accroissement des opportunités pour les compagnies aériennes, les entreprises de voyage et les clients ».
M. Collado a remercié les compagnies aériennes dominicaines pour leur soutien, ainsi que l’aéroport de Punta Cana, l’aéroport de Cibao, Aerodom et d’importants acteurs du secteur tels qu’Antonio Yapor et Monika Infante, ainsi que le directeur de l’aviation civile, Hector Porcella, le président du conseil de l’aviation, Jose Marte Piantini, et le directeur de l’aéroport, Victor Pichardo.
Il a également souligné le travail de l’équipe de négociation composée de la vice-ministre Patricia Mejía, des avocats Práxedes Joaquín Castillo et Leonel Melo et du conseiller juridique pour le tourisme, Natashú Domínguez.
Les représentants du gouvernement américain ont souligné le travail réalisé par l’administration actuelle dirigée par le président Abinader pour parvenir à la conclusion de cet accord, car pour les Américains, c’est une politique d’État que d’établir un ciel ouvert avec ses partenaires commerciaux afin de garantir une plus grande compétitivité, de meilleures pratiques antitrust et un ciel plus ouvert pour les compagnies aériennes.
L’accord de ciel ouvert va maintenant passer par une phase administrative de routine, comme tous les traités binationaux, qui doit également être ratifiée par le Congrès dominicain.
Source : Mitur.gob.do
