Francisco A. Torres, surintendant des pensions, a déclaré que pour atteindre la pension minimale établie par la loi et éviter la pauvreté au moment de la retraite, il est nécessaire de surmonter les défis de la faible densité de contribution, qui est de 44,7 %, et du taux de contribution au fonds de pension, l’un des plus bas de la région.
M. Torres a fait cette déclaration lors de sa participation à la réunion industrielle organisée par l’Association des industries de la République dominicaine (AIRD), qui portait cette année sur la situation actuelle du système de sécurité sociale dominicain.
Au cours de sa présentation, il a abordé le contexte actuel du système de pensions dominicain, qui collecte plus de 8 000 millions de pesos par mois et dispose d’un actif cumulé de 1 300 milliards de pesos, ce qui se reflète dans le développement socio-économique du pays.
Luis Miguel De Camps, ministre du travail, Edward Guzmán, directeur général du Conseil national de la sécurité sociale, Henry Sadhalá, trésorier de la sécurité sociale, Jesús Feris Iglesias, directeur de la santé et des risques du travail, étaient également présents en tant que panélistes, ainsi que Ricardo de los Santos, président du Sénat, en tant qu’invité spécial.
Julio Virgilio Brache, président de l’Association des industriels de la République dominicaine, a prononcé le discours de bienvenue, dans lequel il a souligné l’importance de mettre en contexte les défis du système de pensions dominicain face à d’éventuelles réformes.
Luis Miguel De Camps García, ministre du Travail, a déclaré que, du côté du gouvernement, dans la perspective de la réforme du travail, on espère inclure ou renforcer le pilier solidaire des pensions, la mise en œuvre des soins primaires, une plus grande couverture de santé pour les retraités, l’extension de l’âge des enfants couverts par la sécurité sociale et l’inclusion des parents dans le noyau familial de l’affilié à part entière ».
De même, l’amélioration du taux de remplacement prévu des pensions de vieillesse, y compris les nouvelles modalités d’accès aux pensions de vieillesse, la résolution de la question du règlement du Fonds national d’assistance médicale pour les accidents de la circulation pour les régimes subventionnés et contributifs, et l’extension de la couverture de l’assurance maladie familiale.
Francisco Torres a rappelé que l’une des réalisations les plus satisfaisantes de la Surintendance des pensions (Sipen) est de disposer d’un modèle actuariel conçu pour analyser les différents régimes de pension. Grâce à ce modèle de l’Organisation internationale du travail (OIT), il est possible d’évaluer et de projeter les changements proposés pour chaque profil d’affilié.
Dans le même contexte, il a expliqué les facteurs qui sont pris en compte lors de l’évaluation des systèmes de pension, tels que l’accessibilité financière, c’est-à-dire la capacité des systèmes à établir des niveaux de contribution dans le cadre de la capacité financière des individus, des secteurs et de l’État, sans déplacer d’autres besoins sociaux ou avoir des conséquences fiscales.
La viabilité, c’est-à-dire la capacité du système à faire face aux coûts de la sécurité sociale et à assurer la couverture dans un avenir prévisible, sur la base d’hypothèses raisonnables ; et enfin, la prévisibilité, c’est-à-dire la fourniture de prestations établies par la loi, non soumises à la discrétion des décideurs, et contribuant à atténuer les risques liés à la longévité.
À la fin de sa présentation, il a souligné les réalisations les plus récentes de Sipen, notamment le vaste plan éducatif « Conoce Tu Futuro » (Connais ton avenir), le chatbot RITA et le lancement des plans complémentaires dans le domaine des pensions, entre autres. Tous ces projets sont conçus pour apporter des informations utiles et opportunes aux membres du système de retraite, dans l’intérêt des travailleurs dominicains, afin d’obtenir une meilleure pension.
Source :Presidencia.gob.do