Avec l’approche « Une seule santé », la République dominicaine met à jour son plan d’action national pour le contrôle de la résistance aux antimicrobiens (RAM)

Le ministère de la Santé publique (MoPH), avec le soutien de l’Organisation panaméricaine de la santé/Organisation mondiale de la santé (OPS/OMS), a dirigé la mise à jour du plan d’action national pour le contrôle de la résistance aux antimicrobiens (AMR) avec l’approche multisectorielle One Health.

L’approche One Health rassemble différents secteurs impliqués dans la santé humaine, animale et végétale, la production de denrées alimentaires et d’aliments pour animaux, ainsi que l’environnement, afin d’obtenir de meilleurs résultats en matière de santé publique. Suivant cette approche, des acteurs clés des secteurs de la santé, de l’agriculture, de l’environnement et des agences internationales ont participé à cette première réunion et ont apporté leurs observations et leurs nouvelles connaissances à ce plan national sur la RAM.

Lors de son discours d’ouverture, le vice-ministre de la santé collective du MSP, le Dr Eladio Pérez, a souligné que la révision et la mise à jour de ce plan constituent une étape importante pour le contrôle et l’élimination des maladies transmissibles dans le pays, ce qui contribuera à garantir la santé de la population et à respecter le Règlement sanitaire international (RSI).

Olivia Brathwaite, conseillère en contrôle des maladies de l’OPS/OMS dans le pays, a réitéré l’engagement de l’Organisation à soutenir les États membres dans le renforcement de leurs capacités de surveillance, de prévention et de contrôle afin de contrer la résistance aux antimicrobiens de manière durable.

Au début de l’atelier, l’équipe régionale de l’OPS/OMS, composée du Dr Pilar Ramon-Pardo, du Dr Nathalie El Omeiri, du Dr Marcelo Galas et du Dr Rodolfo Quiros, a présenté les progrès régionaux en matière de surveillance et d’atténuation de la RAM dans les Amériques, y compris les stratégies, les réalisations et les défis dans la région. L’impact de la pandémie de COVID-19 sur la résistance antimicrobienne a également été discuté.

Le plan national de lutte contre la RAM, qui bénéficiera également d’un soutien financier de l’Agence française de développement, suit les cinq lignes d’action recommandées par l’OMS, à savoir : améliorer la sensibilisation et la compréhension du problème ; renforcer la base de connaissances et de science ; prévenir les infections ; utiliser de manière optimale les antimicrobiens ; et assurer la viabilité financière.

Sur la résistance aux antimicrobiens (AMR)

La résistance aux antimicrobiens survient lorsque des bactéries, des virus, des champignons et des parasites se modifient au fil du temps et ne répondent plus aux médicaments, rendant les infections plus difficiles à traiter et augmentant le risque de propagation de la maladie, de formes graves de maladie et de décès.

En plus d’être une menace pour la santé, la RAM a également des répercussions socio-économiques, car une maladie prolongée entraîne des séjours hospitaliers plus longs, le besoin de médicaments plus coûteux et des difficultés financières pour les personnes touchées.

Compte tenu de ce niveau d’impact, l’OMS a déclaré que la résistance aux antimicrobiens était l’une des dix principales menaces pour la santé publique auxquelles l’humanité est confrontée. Dans le monde entier, 700 000 décès dus à la RAM sont signalés chaque année.

Afin de ralentir sa progression et de promouvoir les meilleures pratiques pour réduire la RAM, l’OMS travaille en étroite collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) sur l’approche « One Health ».

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République Dominicaine Live

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