L’ONU appelle la République Dominicaine à coopérer « pour mettre fin à la faim dans le monde »

La Présidence de la République a annoncé ce dimanche que les Nations Unies (ONU) ont demandé au gouvernement dominicain de coopérer « pour arrêter la faim dans le monde ».

Cette demande a été formulée dans une lettre envoyée par le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, au président Luis Abinader.

« Face à cette demande de l’organisation internationale, la République dominicaine, qui a su augmenter la production alimentaire, faire face avec succès à la pandémie et maintenir un climat enviable de paix et de stabilité, fera preuve de solidarité comme toujours pour éviter cette menace », a déclaré la présidence dans un communiqué de presse.

Selon M. Guterres, l’action urgente consiste à fournir « un financement substantiel au système humanitaire par le biais des plans de réponse humanitaire, du Fonds central d’intervention d’urgence et des fonds communs spécifiques aux pays ».

Le secrétaire général des Nations unies a indiqué dans la lettre adressée au chef d’État dominicain que « plus de 41 millions de personnes dans le monde sont actuellement menacées par la famine ou vivent dans des conditions proches de la famine ».

Le temps pour éviter la famine est compté

Il a souligné que « nous devons agir immédiatement. Je dois vous avertir que le temps dont nous disposons pour éviter la famine s’écoule rapidement ».

Le besoin spécifique d’argent pour les organisations humanitaires mentionnées, selon la lettre du Secrétaire général, est de « 6 milliards de dollars US pour fournir une assistance dans les pays touchés ».

António Guterres affirme qu’au cours des prochains mois, la famine dévastera les populations de plus de 20 pays si la communauté internationale ne prend pas des mesures urgentes pour l’empêcher.

La plupart des pays touchés se trouvent en Afrique

La plupart des pays touchés se trouvent en Afrique, et le fléau de la faim touche pratiquement toutes les régions du monde, y compris l’Amérique latine, selon le document préparé par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM).

M. Guterre a ajouté qu' »en mars de cette année, j’ai créé une équipe spéciale de haut niveau sur la prévention de la famine, qui comprend le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et coordinateur des secours d’urgence, le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial ».

La FAO et le PAM incluent certains pays d’Amérique latine

Le secrétaire général de l’ONU rappelle dans sa lettre que « la dernière fois que le monde a été confronté au spectre de la famine, en 2017, j’ai écrit à tous les États membres pour tirer la sonnette d’alarme et leur demander leur aide ». Les États membres ont réagi généreusement et nous avons pu éviter le pire scénario. »

La lettre du secrétaire général des Nations unies ne fait référence qu’aux personnes vivant au Burkina Faso, en Éthiopie, dans le sud de Madagascar, dans le nord-est du Nigeria, au Sud-Soudan et au Yémen.

Mais le rapport préparé sur le sujet par la FAO et le PAM inclut certains pays d’Amérique latine comme le Salvador, le Guatemala, le Honduras, le Venezuela et Haïti comme pays à risque en raison de la pandémie, de phénomènes climatiques ou de crises politiques et sociales.

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