Dans le but de renforcer les services numériques et l’intégration technologique au niveau international, la République dominicaine a fait un pas important vers la reconnaissance des signatures numériques transfrontalières. Le pays a présenté dans des scénarios internationaux les avancées en matière d’interopérabilité et de signature numérique mises en œuvre par l’État pour la simplification et la transformation numérique des services publics, soulignant ses progrès dans ce domaine.
Ces avancées ont été présentées par Bartolomé Pujals, directeur général de l’Office gouvernemental des technologies de l’information et de la communication (Ogtic) et directeur exécutif du cabinet d’innovation et de développement, lors de l’atelier régional sur l’approfondissement des services numériques transfrontaliers, organisé par le Réseau interaméricain de gouvernement numérique en Amérique latine et dans les Caraïbes (RED GEALC) au Brésil.
Au cours de cet atelier, la maturité technologique de chaque pays participant a été évaluée afin d’établir des niveaux de coopération et de reconnaissance mutuelle des signatures numériques et d’autres services. La République dominicaine s’est distinguée par les résultats obtenus au cours des deux dernières années, en créant des conditions favorables à la mise en œuvre de signatures numériques transfrontalières pour la première fois, démontrant ainsi son leadership dans la région en termes de transformation numérique.
Il a déclaré que la République dominicaine unissait ses efforts à ceux de diverses institutions publiques, telles que le contrôleur général de la République, Indotel et la direction générale des marchés publics, afin d’inclure la signature numérique dans le processus de certification des contrats, renforçant ainsi le système.
Il a souligné que des pays comme le Costa Rica, le Guatemala, l’Uruguay et l’Argentine, qui disposent déjà de la signature numérique depuis plusieurs années, ont manifesté leur intérêt pour l’établissement d’accords de reconnaissance technique avec la République dominicaine. Au cours de cette visite, les travaux ont commencé pour finaliser ces accords, dans le but de parvenir, avant le mois de novembre, à la reconnaissance réciproque des signatures numériques entre ces pays. Un élément clé est la mise en œuvre d’une plateforme pour la gestion des signatures et des listes de confiance, sur laquelle Indotel, en tant qu’organe directeur, travaille. Cette liste de confiance, basée sur des normes internationales, permettra aux signatures numériques émises en République dominicaine d’être reconnues et validées en temps réel par d’autres pays, et vice versa, éliminant ainsi le besoin de procédures supplémentaires telles que l’apostille et augmentant l’efficacité des transactions commerciales et d’autres procédures.
La mise en œuvre de cette technologie facilitera un échange plus fluide et plus sûr de documents numériques entre les pays, favorisant ainsi un environnement de confiance et de collaboration internationale.
Le gouvernement dominicain, par l’intermédiaire d’Ogtic et d’Indotel, étudie la possibilité de formaliser ces accords par le biais d’agences nationales ou de traités internationaux.
Ces progrès positionnent non seulement la République dominicaine comme une référence en matière de services numériques dans la région, mais ils ouvrent également de nouvelles perspectives de développement économique et d’intégration régionale, en tirant parti des avantages de la technologie pour faciliter la vie des citoyens et les opérations des entreprises.
La République dominicaine poursuit son objectif de mise en œuvre et de reconnaissance des signatures numériques transfrontalières, démontrant ainsi son engagement en faveur de l’innovation technologique et de la coopération internationale.
Les accords conclus avec les pays voisins représentent une étape importante sur cette voie, au bénéfice des citoyens et des entreprises.
Douze pays de la région participent à cette édition du GEALC : l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, la Colombie, le Chili, le Costa Rica, la République dominicaine, l’Équateur, le Guatemala, le Paraguay, le Pérou et l’Uruguay.
À propos du réseau interaméricain de gouvernement numérique en Amérique latine et dans les Caraïbes (RED GEALC)
Le réseau interaméricain de gouvernement numérique, le réseau GEALC, réunit depuis 2003 les autorités des agences de gouvernement numérique des pays membres de l’Organisation des États américains (OEA). Cette composition en fait un instrument unique pour promouvoir la coopération horizontale, le soutien au développement de politiques publiques participatives dans ce domaine, la formation des fonctionnaires, la connaissance des aspects clés de la construction d’une stratégie nationale de gouvernement numérique et l’échange de solutions et d’experts entre les pays de la région.
L’objectif global du réseau GEALC est de soutenir les politiques de gouvernement numérique en plaçant le citoyen, et en particulier les populations les plus vulnérables, au centre.
Source:Presidencia.gob.do