Le ministre du Tourisme, David Collado, a souligné jeudi l’importance pour la RD et les États-Unis d’avancer vers la signature définitive d’un accord de ciel ouvert, qui donnerait aux compagnies aériennes dominicaines l’accès pour établir des vols directs vers n’importe quel État du géant nord-américain.
« Nous avons besoin de vols directs depuis la capitale du monde vers la République dominicaine », a déclaré le fonctionnaire, en faisant référence à Washington, D.C., un État avec lequel le pays n’a pas de liaisons aériennes, ainsi qu’à d’autres États de la côte ouest des États-Unis, tels que Los Angeles.
L’objectif est que l’ouverture de l’accord génère un scénario compétitif pour réduire le coût des billets d’avion, qui peut dépasser 1 000 dollars en classe économique pour une famille dominicaine pendant la haute saison, comme en décembre.
Selon lui, l’accord pourrait stimuler la création d’autres compagnies aériennes à bas prix qui augmentent la connectivité aérienne intra-régionale, comme cela a été le cas avec Arajet, dont l’offre a renforcé les routes aériennes avec les pays d’Amérique du Sud.
« Ce que nous voulons, avec une vision très claire, pro-concurrence, pro-concurrence et libre entreprise, qui est la vision de ce gouvernement, c’est qu’il y ait de la concurrence ; ce qui s’est passé en Amérique latine avec l’effet d’Arajet ; c’est ce que nous voulons qu’il se passe avec les États-Unis », a-t-il souligné lors d’une conférence de presse, au cours de laquelle il a annoncé les résultats des arrivées de visiteurs pour le premier trimestre de l’année en cours.
Actuellement, les compagnies aériennes dominicaines peuvent voyager vers les États qui les ont autorisées, comme Miami, New York, Boston ou Porto Rico, selon le ministre, qui a déclaré à la presse que la signature de l’accord aurait lieu au Palais national « très bientôt », sans préciser la date.
Source: Mitur.gob.do
