Le « Dialogue de haut niveau sur l’action climatique dans les Amériques », une réunion co-organisée par l’Argentine, la Barbade, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, le Panama et la République dominicaine, a eu lieu mercredi. Au nom de l’Argentine, le président Alberto Fernández a été rejoint par les ministres de l’environnement et du développement durable, Juan Cabandié, et des affaires étrangères, du commerce international et du culte, Felipe Solá, et le secrétaire aux affaires stratégiques, Gustavo Beliz.
Le président a ouvert la réunion en déclarant : « Nous avons proposé ce sommet pour l’aborder dans une perspective authentiquement latino-américaine. Nous sommes réunis aujourd’hui par l’urgence de l’ambition et de l’action climatique, ainsi que par la nécessité de penser à des mécanismes innovants qui nous permettent de mieux nous reconstruire et de renforcer les liens de coopération pour prendre soin de nos territoires et de nos communautés.
En même temps, il a pris certains engagements tels que :
« Nous formaliserons lors de la prochaine COP à Glasgow (le sommet international sur le changement climatique qui aura lieu début novembre) une augmentation de 2 % de l’engagement à réduire les émissions de gaz à effet de serre. »
« Pour y parvenir, nous avons élaboré le plan national d’adaptation et d’atténuation du changement climatique avec les provinces et les acteurs de toute la société argentine ».
« Nous avons mis en place une table ronde de transition pour la promotion des énergies renouvelables et le développement d’un complexe producteur et exportateur d’énergies propres et à faibles émissions basé sur l’hydrogène ».
« Le transport durable est une autre de nos priorités pour réduire les émissions en stimulant l’efficacité et l’électrification. »
« Nous prendrons également des mesures ambitieuses pour éradiquer une fois pour toutes la déforestation illégale en en faisant un crime environnemental ».
