L’industrie cinématographique dominicaine taxée à hauteur de 1 344 millions de dollars dominicains en 2022

Selon le cabinet de conseil Apricus, 80 % des fournisseurs de films en République dominicaine sont des PME.

L’industrie cinématographique dominicaine génère environ 0,3 % du produit intérieur brut (PIB). Ce pourcentage peut sembler faible, mais si l’on tient compte de la valeur des biens et services produits par l’économie, ce 0,3 % équivaut à plus de 15 milliards de dollars dominicains.

La sortie du film « Nueba Yol : Por fin llegó Balbuena ! » en 1995, réalisé par Ángel Muñiz et interprété par Luisito Martí, a fait de la République dominicaine le point de départ d’une industrie cinématographique naissante qui peut être intéressante.

C’est ce que montre l’étude « Évaluation de l’impact du secteur cinématographique sur l’économie dominicaine ». L’investissement par long métrage a été fixé à 150 millions de dollars dominicains en moyenne en 2021, ce qui représente une augmentation de 400% par rapport à 2020 (30 millions de dollars dominicains). Cette augmentation s’explique par la pénétration de longs métrages internationaux tels que « Deep love », « Beautiful wedding » et « Road house » qui ont salué le pays en tant que destination cinématographique.

Ce que l’on appelle le septième art est en train de s’imposer comme une industrie du divertissement rentable qui contribue à alimenter les caisses de l’État. Si l’impact économique direct a atteint 13 332 millions de dollars en 2022, les retombées indirectes et induites ont généré des montants supplémentaires de 11 962 millions de dollars et 5 347 millions de dollars, respectivement.

Cela signifie un total de RD$30 641 millions, une légère baisse de 0,8% par rapport à 2021 (RD$30 893 millions). Pendant ce temps, 2018 et 2019 ont rapporté des revenus de RD$11,264 milliards et RD$10,533 milliards, selon la Direction générale du cinéma (DGCine).

En outre, l’entité indique que 1 344 millions de dollars dominicains ont été versés à l’État dominicain pour les impôts, le poste « impôt sur le revenu des personnes morales » contribuant à 57,9%, soit 779 millions de dollars dominicains. L’impôt sur le transfert de biens et services industrialisés (Itbis) a contribué à hauteur de 537 millions de dollars dominicains et les personnes physiques à hauteur de 28 millions de dollars dominicains.

Entre 2020 et 2021, la DGCine annonce un montant total de RD$948 millions, ce qui témoigne d’une croissance durable au cours des dernières années, puisqu’en 2019 elle s’élevait à RD$904 millions et en 2018 à RD$719 millions.

Tissu d’entreprises

98% du tissu entrepreneurial de la République dominicaine est constitué de micro, petites et moyennes entreprises (MPME), une composante fondamentale du développement socio-économique du pays.

Le rapport préparé par la société de conseil Apricus indique que 80 % des fournisseurs de productions audiovisuelles sont des MPME. En décomposant les données, les services de production de films et de vidéos ont été contractés pour 5 083 millions de dollars RD au cours de la période 2018-2021.

Viennent ensuite la location de studios d’enregistrement et d’équipements avec RD$818 millions, les services juridiques pour RD$289 millions, la publicité, RD$245 millions et la location de studios de production musicale, RD$162 millions.

En outre, la croissance de ce secteur se traduit par la création d’emplois. En 2022, 25 000 personnes étaient employées, soit 150 % de plus qu’en 2019 (10 000) et une différence de 66,6 % par rapport à 2021 (17 658).

Alors que le cinéma exige des emplois techniques et une formation plus complexe, 7 382 personnes ont obtenu un diplôme d’études secondaires en 2021. Cela équivaut à 41,8 %, suivi par 33,2 % des professionnels de niveau primaire (5 868) et 21,4 % des diplômés de l’université (3 792). Enfin, 616 personnes n’ont aucun niveau d’études.

Lieux de production

Chaque année, de plus en plus de producteurs sont attirés par les paysages de la République Dominicaine. Le territoire de Quisqueya permet de recréer les années 1900 dans la zone coloniale, le luxe à La Romana ou Cap Cana et une vie paradisiaque sur l’île de Saona.

Les données montrent qu’en 2017, 55 % des films ont été tournés à Saint-Domingue, 14 % entre Boca Chica et Juan Dolio et 13 % à Samaná. Cette image a changé en 2022, Santo Domingo (46%), Boca Chica et Juan Dolio (15%) ayant diminué.

Samaná se positionne à 15 %, Puerto Plata à 6 % et les autres provinces à 12 %. Cette diversification permet de plus grandes retombées économiques dans les provinces, puisque les biens et services des entreprises locales sont consommés.

Source: Mitur.gob.do

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