La République dominicaine a soutenu que la communauté internationale doit agir de manière décisive et coordonnée pour mettre fin à la pollution plastique, lors d’un conclave organisé par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), en vue d’élaborer un instrument juridiquement contraignant qui transforme de manière globale l’ensemble du cycle de vie de ce matériau.
La délégation dominicaine participant à la troisième session de la conférence intergouvernementale du comité de négociation a souligné l’urgence de prendre des mesures pour réduire la pollution plastique qui menace à la fois l’environnement et la santé des personnes.
« Les plans nationaux, la promotion de la coopération nationale et internationale, la sensibilisation et la spécification d’accords pour le renforcement des capacités techniques, le transfert de technologie et l’assistance financière sont des éléments clés pour atteindre nos objectifs », a déclaré le vice-ministre des ressources côtières et marines, José Ramón Reyes López, qui est à la tête de la délégation.
M. Reyes López a déclaré qu’il était fondamental que les approches contraignantes comprennent des annexes avec une liste de produits chimiques interdits et un contrôle de la commercialisation, à l’instar de ce qui se fait dans d’autres conventions.
Il estime qu’il est tout aussi important de promouvoir des approches volontaires qui abordent de manière globale la manière dont les produits en plastique sont produits, utilisés et éliminés.
« Cela signifie qu’il faut encourager la production et la consommation durables, promouvoir la coopération nationale et internationale pour réduire la pollution plastique dans le milieu marin, y compris la pollution existante, et élaborer, mettre en œuvre et actualiser des plans d’action nationaux qui reflètent les approches nationales », a déclaré M. Reyes Lopez.
Il a recommandé aux pays de rechercher des solutions fondées « sur les meilleures informations scientifiques disponibles, ainsi que sur les enseignements tirés et les meilleures pratiques, y compris celles issues de contextes informels et coopératifs ».
Claudia Taboada, directrice de la science, de la technologie et de l’environnement au ministère des affaires étrangères, Yvelisse Pérez, coordinatrice du programme de gestion intégrale des déchets solides, et Marlene Nin, chef du département de la gouvernance et des partenariats du vice-ministère des ressources côtières et marines, participeront à la réunion internationale, qui se tiendra jusqu’au 19 novembre, en plus de la vice-ministre.
Source: presidencia.gov.do
