Le directeur du SeNaSa, le Dr Santiago Hazim, a déclaré que la réalisation d’un diagnostic précoce de tout type de maladie permettra aux équipes de santé de choisir les meilleurs schémas thérapeutiques, ce qui se traduit par de meilleures chances de guérison, moins de souffrances pour les patients et leurs familles et des coûts moins élevés.
« Le fait que dans ces 9 premiers mois de 2023, nous avons enregistré 13 486 personnes avec un diagnostic de cancer du sein dans le SeNaSA dans les différents régimes et plans, indique que de plus en plus de personnes prennent soin d’elles-mêmes. C’est pourquoi nous ne nous lasserons pas de donner des conseils, car sans cela nous ne pouvons pas travailler sur la prévention pour nos affiliés et la population en général », a déclaré le Dr Hazim.
Le responsable a expliqué que « cette année, nous avons 4 % de plus d’affiliées diagnostiquées avec un cancer du sein par rapport à la même période en 2022, où nous avions enregistré 12 995 affiliées. Nous insistons sur ce pourcentage parce qu’il nous permet d’insister sur le fait que nous devons, à partir de maintenant, apporter des changements dans notre vie, avoir une alimentation plus saine, faire de l’exercice, aller régulièrement chez le médecin et suivre ses conseils et, si vous avez un membre de votre famille qui a eu un cancer ou des facteurs de risque, vous devez suivre les instructions de votre médecin ».
Sur les 13 486 membres ayant reçu un diagnostic de cancer du sein entre janvier et septembre, 12 975 étaient des femmes et 511 des hommes, « ce qui prouve que cette maladie ne fait pas de distinction de sexe ou d’âge ». Ce groupe de membres a demandé 716 813 services de santé depuis le début de l’année.
Un autre élément souligné par Hazim est que « les hommes, bien que moins diagnostiqués, ont demandé un nombre important de services de santé, ce qui indique qu’ils pensent également à prendre soin de leur santé. C’est cette prise en charge qui fait la différence, ainsi que le fait de savoir qu’ils ont une ARS qui répond à leurs besoins et qui est là pour tous ses membres.
Les âges les plus impactants correspondent aux personnes de 50 ans et plus, qui représentent 65% de la population totale avec un diagnostic suspecté. Vient ensuite la tranche d’âge des 15-49 ans, une population jeune et jeune adulte. Il a souligné que « avant l’âge de 40 ans, les lignes directrices cliniques n’établissent pas d’études de dépistage de routine telles que la mammographie ou la sonomammographie pour la détection précoce. Il existe cependant des exceptions à cette règle, comme les membres de la famille ayant des antécédents, porteurs du gène qui prédispose au développement de la maladie ou sentant une grosseur lors de l’auto-examen des seins.
Elle a insisté sur l’importance d’un examen de routine pour prendre soin de notre santé.
Source: presidencia.gov.do
