La République dominicaine se dote du premier atlas national des risques climatiques

Max Puig, a informé que la République dominicaine disposera, pour la première fois dans l’histoire, d’un Atlas national des risques climatiques, un élément fondamental pour développer la capacité du pays à s’adapter aux effets du changement climatique.

Lors d’une réunion avec le Comité consultatif de cette institution, formé par des représentants du secteur privé et dans le cadre du 13ème anniversaire du CNCC, Puig a expliqué que cet Atlas sera développé à partir de la consolidation de toutes les informations publiques concernant les vulnérabilités, sociales, d’infrastructure, économiques et environnementales que le pays présente dans chacune des régions.

« Cet Atlas facilitera la gestion des risques et des dommages causés par le changement climatique dans le pays, ce qui permettra au pays de disposer de financements internationaux et d’investissements privés pour améliorer l’adaptation et la résilience aux effets des événements météorologiques qui, selon les experts, continueront à s’intensifier dans les années à venir », a-t-il déclaré.

À cet égard et dans le cadre de la réunion avec les représentants du secteur privé, il a souligné que le Conseil national pour le changement climatique est en train d’avancer des études pour accompagner le secteur national des affaires dans la mesure et la réduction de l’empreinte carbone, afin de respecter l’engagement du pays à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

« La mesure de l’empreinte carbone des entreprises permettra au secteur privé de savoir combien et comment réduire ses émissions, mais elle aidera aussi le pays à rendre les chiffres que nous communiquons en tant que nation transparents et vérifiables, et donc à accéder plus facilement au financement international du climat ». Il nous permettra également de mesurer les progrès accomplis dans la réduction des émissions de carbone de 27 % dans le scénario de référence pour 2030, en gardant à l’esprit que 5 % de cette réduction des émissions relèvent de la responsabilité du secteur privé », a déclaré M. Puig.

Dans le cadre de la réunion, un agenda de sujets pertinents a également été discuté, tels que la participation et la documentation technique dont disposera la délégation de la République dominicaine pour la COP 26 et l’action climatique des entreprises, ce dernier point étant présenté par le directeur technique de l’institution, Alan Ramirez.

Parmi les participants à la réunion figuraient la directrice de la Fundación Tropigas, Indira Isabel Lorenzo ; la directrice exécutive de la Fundación Sur Futuro, Kathia Mejía ; la directrice exécutive d’ECORED, María Alicia Urbaneja ; le président de RAUDO, Alvín Rodríguez ; la coordinatrice générale de la participation citoyenne, Leidy Blanco García ; la directrice exécutive d’ADOCEM, Julissa Báez ; le directeur général de la Fundación Popular, Elías Dinzey ; et la présidente exécutive de la Fundación Reservas del País, María Isabel Pérez. Des représentants de la Fondation Propagas et la responsable du programme de gestion et de conservation de l’environnement, Eladia Gesto, ont également participé virtuellement.

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