La RD accueille l’événement Zones de libre-échange, zones d’opportunités 2021

Divers invités internationaux ont participé à la conférence organisée par Víctor Bisonó, ministre de l’industrie, du commerce et des MPME de la République dominicaine. Le pays des Caraïbes se positionne comme une référence pour les zones de libre-échange, moteurs de la création d’emplois.

Au cours du débat, à l’occasion de la traditionnelle Journée nationale des zones franches, le président de la République dominicaine, Luis Abinader, a décrété la création d’une commission spéciale qui cherchera à continuer à identifier les forces et les faiblesses des secteurs productifs du pays impliqués dans les chaînes d’approvisionnement mondiales. Pour le président, « les zones de libre-échange de notre pays ne sont plus des zones de promesses, mais des espaces de résultats. Ils génèrent un grand potentiel qui nous fait grandir chaque jour ».

Devant les représentants des corporations productives, Luis José Bonilla, président de l’Association dominicaine des zones franches, a déclaré que son secteur « se réjouit de s’être remis des durs assauts de la pandémie », et que malgré la paralysie, près de 200 000 emplois techniques et professionnels ont été maintenus. La République dominicaine a redressé ses exportations au cours du premier semestre 2021, avec une augmentation de 28,4 % par rapport à la même période de l’année dernière. 59,6 % de la valeur totale des exportations, soit 4 758,3 millions de dollars, ont été réalisés grâce à ce régime spécial.

Le directeur de la BID, Mauricio Claver-Carone, et le secrétaire général de l’OEA, Luis Almagro, se sont exprimés par téléconférence depuis Washington. Les dirigeants ont félicité l’exécutif national pour sa vision avant-gardiste du développement économique du pays. Cela se reflète dans le boom du « near shoring ». Ce dernier terme désigne le transfert de biens et de services entre pays voisins. Pour cela, il faut approfondir les investissements financiers et réels, la formation professionnelle et les cadres juridiques adéquats.

Zones franches : le pouls de l’économie
Les zones franches de la RD ont commencé à se développer en 1969, lorsque la société transnationale Gulf and Western Americas Corp. a établi un point d’exportation de sucre à La Romana. Ce type de parc industriel emploie actuellement environ 7 % de la population et génère, avec le secteur du tourisme, la plupart des devises étrangères du pays. Les entreprises opérant dans les zones franches bénéficient d’une faible imposition. Ainsi que la stabilité socio-politique offerte par le régime démocratique qui prévaut dans les deux tiers orientaux de l’île d’Hispaniola.

Le magazine Mercado a fait le point sur la frénésie de la zone de libre-échange en République dominicaine dans son édition imprimée de juin 2021. Les 18 projets récemment approuvés par le Conseil national des zones franches d’exportation (CNZF), qui représentent un investissement de plus de 69 millions de dollars, généreront au moins 4 000 emplois directs. En outre, les entreprises Swedish Match et Bombah Inc. à Santiago, ainsi que le Global Industrial & Logistics Park à San Gregoria de Nigua, fourniront à eux seuls des emplois à 20 000 personnes.

Le gouvernement du président Luis Abinader a partagé les données optimistes d’une industrie dynamique. On estime que l’année 2021 pourrait se terminer par une croissance des exportations de 108% par rapport à l’année précédente, ainsi que par des investissements de plus de 200 millions de dollars. Pour le ministre Bisonó, son portefeuille consiste à transformer les « subventions à l’importation » en « promotion des exportations ». Le fonctionnaire a participé au printemps au IVe congrès ibéro-américain de la CEAPI à Madrid, exposant les avantages compétitifs dominicains de l’autre côté de l’Atlantique.

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République Dominicaine Live

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