Le Fonds monétaire international évalue la gestion des investissements publics dans le pays

Le gouvernement dominicain, par l’intermédiaire du ministère de l’économie, de la planification et du développement, du ministère des finances et du ministère de l’environnement et des ressources naturelles, a tenu une réunion avec une mission du Fonds monétaire international (FMI) afin de lancer la mise en œuvre dans le pays d’une évaluation de la gestion des investissements publics (PIMA) et d’une évaluation de la gestion des investissements publics sur le changement climatique (C-PIMA).

Le PIMA est un cadre complet d’évaluation des pratiques de gouvernance des infrastructures pour les pays à tous les niveaux de développement économique. Cette évaluation analyse 15 dimensions impliquées dans les trois étapes du cycle d’investissement public : la planification, l’allocation des ressources et la mise en œuvre des projets.

Le C-PIMA ajoute une dimension climatique et évalue la capacité des pays à gérer les infrastructures liées au climat. Cette évaluation permettra d’identifier les domaines à améliorer dans les processus d’investissement public, pour une plus grande efficacité dans l’utilisation des ressources publiques.

La ministre de l’Économie, Pável Isa Contreras, a demandé des précisions sur les résultats des indicateurs et des outils utilisés dans ces évaluations, qui ont été appliquées dans 93 pays dans le cas du PIMA et dans 40 pays dans le cas du C-PIMA.

Par ailleurs, le ministre des Finances, José Manuel Vicente, a déclaré que l’organisation internationale peut compter sur le soutien total du gouvernement dominicain pour mettre en œuvre cette initiative afin d’améliorer la prise de décision, ainsi que le contrôle et le suivi des investissements publics.

De son côté, le ministre de l’Environnement, Miguel Ceara Hatton, a rappelé l’importance pour les entités gouvernementales d’agir de manière coordonnée face à ce type d’assistance technique.

Virginia Alonso Albarrán, économiste principale à la division de la gestion des finances publiques du FMI, a expliqué que l’écart d’efficacité dans la gestion des investissements publics en Amérique latine et dans les Caraïbes (ALC) est de 29 % par rapport aux pays les plus efficaces, un chiffre similaire à celui des marchés émergents.

Il a fait valoir que pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD) et progresser comme prévu vers les objectifs fixés dans l’accord de Paris, le coût annuel moyen du capital pour l’ALC serait de 3,4 % du produit intérieur brut (PIB) régional jusqu’en 2030.

Elle a noté que les besoins d’investissement dans les infrastructures sont un peu moins élevés dans l’ALC que dans d’autres régions pour atteindre les ODD, mais qu’ils sont substantiels.

Elle a affirmé qu’en moyenne, une meilleure gouvernance des infrastructures pourrait compenser plus de la moitié des pertes d’efficacité observées et a réitéré la nécessité de renforcer la gouvernance des infrastructures pour réduire cet écart.

Le directeur général des investissements publics du ministère de l’économie, Martín Francos, et le directeur général du budget du ministère des finances, José Rijo Presbot, ont également participé à la réunion, qui s’est déroulée de manière virtuelle.

Source: presidencia.gov.do

author avatar
République Dominicaine Live

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

cinq × quatre =

Verified by MonsterInsights