Les exportations du secteur de la production de tabac dépassent 1,3 milliard de dollars

Les exportations du secteur de la production de tabac dépassent 1,3 milliard de dollars, a informé hier le ministre de l’Industrie, du Commerce et des Mipymes (MICM), Víctor (Ito) Bisonó, après avoir souligné la croissance de ce secteur de l’économie, qui a réussi à se positionner sur le marché mondial.

Lorsque l’actuel gouvernement est entré en fonction en août 2020, il s’élevait à peine à 900 millions de dollars, a déclaré le fonctionnaire, alors qu’il participait au déjeuner hebdomadaire du groupe de communication Corripio.

Afin de renforcer le secteur, le Bureau pour la relance de l’industrie du tabac a été créé, composé de représentants des secteurs public et privé, a-t-il rappelé. Selon le ministre, un milliard de pesos de financement à taux zéro a été fourni par l’intermédiaire de la Banque agricole.

Selon lui, 60 % du tabac consommé aux États-Unis est produit en République dominicaine.

De même, 85 % du tabac exporté est destiné aux États-Unis.

Il a indiqué que les emplois générés par l’industrie du tabac dans les zones franches s’élèvent à 40 728 emplois directs, dont 24 581 correspondent à des femmes et 16 147 à des hommes.

Il y a 142 entreprises qui opèrent sur le territoire dominicain, a-t-il ajouté.

Parmi les localités possédant des usines de la zone franche dédiées à la production de tabac, on trouve Moca, dans la province d’Espaillat ; La Vega, Santiago, San Pedro de Macorís, Monseñor Nouel, Montecristi, Peravia, Sánchez Ramírez et la province de Saint-Domingue.

Lors de la réunion, Ito Bisonó était accompagné des principaux exportateurs de tabac du pays, dont Philipp Schumacher, directeur général d’Inetab-Kaubeck, Henke Kelner, président de Procigar, Ciro Cascella, PDG d’Arturo Fuentes et Radhamés Rodríguez, président de l’Association dominicaine des cigares et du tabac (Adocitab).

Daniel Liranzo, directeur du Conseil national de la zone franche, était également présent.

Ils ont parlé du processus qui va de la récolte du tabac à la production des cigares, entièrement à la main et de manière naturelle, garantissant un produit de première qualité, parvenant à le placer sur le marché mondial et à supplanter d’autres pays traditionnels tels que Cuba.

Ils ont assuré que le tabac dominicain ne nuit pas à la santé, contrairement à ce que l’on croit à tort.

Source: Hoy.com

author avatar
République Dominicaine Live

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

treize − dix =

Verified by MonsterInsights