Les institutions publiques disposent de ressources pour exécuter leurs dépenses à partir du 10 janvier

Le directeur général du budget, José Rijo Presbot, a annoncé le début du processus d’exécution du budget pour l’année 2024, à partir du 10 janvier, par le biais du Système d’information de gestion financière de l’État (Sigef).

De cette manière, au cours des quatre années budgétaires de l’administration actuelle du président Luis Abinader, les institutions peuvent disposer de ces ressources à temps pour leur exécution et la réalisation d’objectifs physiques quelques jours seulement après le début de l’année.

L’annonce a été faite par le directeur général du budget lors du conseil des ministres et des directeurs généraux qui s’est tenu ce mardi au palais national, présidé par le président de la République, Luis Abinader, et la vice-présidente Raquel Peña. La réunion a abordé en détail les processus internes prévus pour l’exécution du budget pour l’année 2024, les étapes de la dépense et leurs registres respectifs.

À cet égard, le scénario a servi de point de coordination initial pour la Direction générale du budget (Digepres), en tant qu’organe directeur du cycle budgétaire, avec les plus hautes autorités ministérielles, afin d’assurer la bonne exécution des ressources allouées par la loi n° 80-23 du budget général de l’État 2024.

Après la promulgation de la loi susmentionnée, ainsi que la distribution administrative subséquente, le processus d’exécution du budget commence formellement, disponible pour chacune des institutions publiques dans le Système d’information de gestion financière de l’État (Sigef), dans le but de pouvoir enregistrer et gérer les transactions et les engagements de dépenses nécessaires à la réalisation des activités programmées au cours de la période fiscale et conformément à leur planification.

Historiquement, la disponibilité de ces ressources pour l’exécution a entraîné des retards importants dans la performance des institutions et de l’ensemble du gouvernement. Toutefois, cette mauvaise pratique a été surmontée par l’administration actuelle, après quatre années de mise en œuvre intégrale et en temps voulu. Cette réalisation répond à la priorité donnée à une planification et une gestion efficaces, en rationalisant les processus du cycle budgétaire dans le but d’avoir un impact sur la qualité des dépenses publiques.

Avec cette annonce, Rijo Presbot a également réitéré que dans le cadre des processus d’exécution pour 2024, les institutions prépareront la programmation de leurs budgets, conformément au cadre juridique actuel et aux normes et lignes directrices établies par le Digepres.

Il a également souligné que, conformément au décret n° 15-17, les institutions ne peuvent pas lancer de processus de passation de marchés ou de contrats ou de transferts au secteur privé sans le certificat de crédit budgétaire.

Il est rappelé que, par la résolution n° 157-2022 du ministère des finances, il a été établi que ce certificat est automatiquement généré dans Sigef à partir du portail transactionnel, ce qui garantit que le montant est réservé tout au long du cycle du processus jusqu’à la signature du contrat.

La transparence, parmi les grandes réalisations de la gestion budgétaire

Parmi les grandes réussites de la gestion budgétaire actuelle, on peut citer le positionnement de la RD parmi les trois premiers pays ayant la plus grande transparence budgétaire dans les Amériques et le neuvième dans le monde.

Parmi ces efforts de transparence et de contrôle social figure la publication, pour la première fois dans l’histoire, du rapport hebdomadaire sur l’exécution du budget, disponible tous les mardis sur le portail Digepres.gob.do et sur les réseaux sociaux @DigepresRD, qui permet un suivi détaillé de la gestion des ressources publiques.

Source: Presidencia.gob.do

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République Dominicaine Live

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