La réforme du secteur de l’eau signifie que les citoyens paient pour le service

Dans le cadre des efforts de réorganisation du secteur de l’eau en République dominicaine, le gouvernement propose la conception d’un plan visant à réduire les niveaux d’eau servie et non facturée à la population et aux industries, qui fluctuent actuellement entre 45% et 95% parmi les différents fournisseurs à l’échelle nationale.

Le président Luis Abinader a remis au Conseil économique et social (CES) un « Engagement national pour un pacte de l’eau », qui propose la nécessité de concevoir une politique tarifaire unifiée pour l’eau potable et l’assainissement afin de parvenir à la viabilité financière des prestataires de services et au financement des travaux d’infrastructures hydrauliques pour le même secteur.

Cela nécessite l’approbation d’une loi sur l’eau potable et l’assainissement (APS), qui établirait les prix et les modalités de facturation, selon Felipe Suberví (Fellito), directeur de la Corporation des eaux et des égouts de Saint-Domingue (CAASD).

Mais l’augmentation du nombre de consommateurs qui paieront pour l’eau ne devra pas attendre la nouvelle loi, car la CAASD se prépare à lancer un appel d’offres pour l’achat d’équipements de comptage.

Suberví a assuré que dans 15 à 20 jours, l’appel d’offres pour l’équipement des compteurs intelligents sera prêt. Il a indiqué que l’institution effectue un recensement pour identifier chaque logement, et qu’à partir de 2022, elle commencera à investir la moitié de son budget dans des équipements d’automatisation pour obtenir des données sur la quantité d’eau produite et distribuée dans chaque localité.

« Tout le monde doit payer pour l’eau. Tout comme nous, citoyens, exigeons, nous devons payer », a-t-il déclaré. Il a qualifié d’inacceptable le prix de RD$6 par mètre cube facturé aux ménages, et le RD$8 payé par l’industrie. Dans ce dernier cas, l’État subventionne plus de 30 RD$ par mètre cube d’eau.

Plusieurs entreprises du secteur
Pour que l’État fasse payer l’eau, il faudra mettre hors jeu les entreprises privées qui assurent actuellement ces fonctions en vertu de contrats qu’elles ont signés avec les administrations précédentes. Suberví a expliqué que, dans le cas du district national, il était possible de résilier le contrat, mais qu’à Saint-Domingue Est, ils devront attendre qu’il expire. Quoi qu’il en soit, ils ont réussi à faire passer la facturation de 20 à 40 millions de dollars dans cette municipalité grâce à une augmentation de la production d’eau et à l’implication de la CAASD dans la société de collecte, selon Suberví.

« Tout le monde doit payer pour l’eau. Tout comme nous, citoyens, exigeons, nous devons payer ».

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