Échange d’informations entre la RD, le Honduras et le Costa Rica

La République dominicaine renforcera la sécurité des citoyens grâce à l’utilisation stratégique de l’information pour réduire la violence et la criminalité. À cette fin, le ministère de l’Intérieur et de la Police a mis au point une formation interinstitutionnelle intitulée « Renforcer la sécurité des citoyens grâce à l’information intelligente », dans le cadre de laquelle il a partagé ses expériences avec le Honduras et le Costa Rica.

Cette activité a été réalisée dans le cadre de l’initiative régionale Infosegura du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), avec le soutien du gouvernement des États-Unis par l’intermédiaire de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).

Dans ce contexte, le ministre de l’Intérieur et de la Police, Jesús Vásquez Martínez, a annoncé, dans le cadre des actions visant à endiguer ces fléaux, l’utilisation de téléphones intelligents au sein de la Police nationale et l’augmentation des patrouilles préventives.

Il a déclaré que les transformations sociales ont changé le mode de vie, ce qui nécessite une modernisation. Dans ce contexte, la technologie est fondamentale, c’est pourquoi ils ont demandé un travail conjoint, compte tenu du fait que le gouvernement donne la priorité à la sécurité des citoyens.

De son côté, la représentante résidente du PNUD, Inka Mattila, a expliqué que « dans le cadre du projet régional Infosegura, une alliance stratégique régionale entre le PNUD et l’USAID, nous avons accompagné le ministère de l’Intérieur et de la Police dans la coordination de la stratégie globale pour la sécurité des citoyens, en fournissant des données et des analyses qui contribuent à prendre des mesures globales pour promouvoir la paix et obtenir des résultats concrets pour le bien-être de la population ».

Il a expliqué que l’objectif est d’accélérer l’interconnexion entre les institutions pour agir en faveur de la population, en particulier les plus vulnérables. Grâce aux données et aux analyses qui fournissent des informations précises et actualisées, il est possible de créer des outils et des processus permettant de mettre en œuvre des politiques de sécurité globales et fondées sur des faits.

Pour sa part, Robert Clink, directeur adjoint par intérim de l’USAID, a souligné que son pays reconnaît le potentiel de la sécurité par l’information et « s’engage à travailler avec nos partenaires pour construire une société plus sûre et plus prospère ».

Représentant le Honduras, la vice-ministre de la sécurité et des affaires policières, Julissa Villanueva, a présenté les réalisations de son pays en matière de collecte de données, qui compte déjà 61 observatoires municipaux sur la coexistence et la citoyenneté et a créé un portail ouvert de réception de données, qui systématise les informations provenant de sept organismes.

L’objectif est d’identifier les territoires, de les classer en fonction du degré de menace et de vulnérabilité, d’orienter les politiques et de prendre des décisions efficaces contre la violence.

À cet égard, le vice-ministre dominicain de la sécurité intérieure, Jesús Féliz, a déclaré qu’ils aspiraient à des données de qualité afin de pouvoir prendre des mesures décisives et qu’ils avaient besoin de l’organe chargé de l’application de la loi dans la transformation initiée par le gouvernement.

Oscar Delgado Cascanate, de la Commission technique interinstitutionnelle pour les statistiques sur la coexistence et la sécurité du Costa Rica, a souligné les avantages de la coordination, des accords et des conventions pour identifier la genèse de la violence et de la vulnérabilité.

Il a cité, parmi les lacunes, des données faibles ou inexistantes et des registres non standardisés. Il a suggéré de renforcer les unités techniques et les observatoires, ainsi qu’un réseau d’analyse pour la prévention.

Le directeur du Centre d’analyse de la sécurité citoyenne, Daniel Pou, a expliqué qu’au cours de son mandat à la tête de cette unité, « nous avons déployé des efforts dans les données du pays et nous sommes engagés ».

Le Centre d’analyse des données de sécurité citoyenne, le bureau du procureur général, la police nationale, le système national d’urgence et de sécurité 9-1-1, l’Institut national des sciences médico-légales, la direction générale de la sécurité routière et des transports terrestres, l’Office national des statistiques, le ministère de la femme et le ministère de la santé publique ont participé à l’événement.

De même, le Conseil national de l’enfance et de l’adolescence, la Direction nationale du contrôle des drogues, le ministère de l’Éducation, la Fondation Institutionnalité et Justice, le ministère de la Présidence de la République dominicaine et le Bureau gouvernemental des technologies de l’information et de la communication.

À propos d’Infosegura

Le projet régional Infosegura est une alliance stratégique entre le PNUD et l’USAID pour collaborer avec les institutions nationales afin d’améliorer le cycle de gestion et d’analyse de l’information sur la sécurité des citoyens en Amérique centrale (Belize, Costa Rica, El Salvador, Guatemala, Honduras) et en République dominicaine.

L’objectif est de renforcer les capacités des États à formuler des politiques publiques de sécurité citoyenne fondées sur des données probantes et centrées sur les personnes, selon une approche multidimensionnelle mettant l’accent sur l’égalité des sexes et les droits de l’homme.

Source: presidencia.gov.do

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