La musique en République Dominicaine

Une partie intégrante de la vie locale

Au total, en République Dominicaine, on compte plus de dix-sept styles de musique sont recensés – soit bien plus qu’à Cuba, aiment rappeler les locaux, de la traditionnelle salsa au tango, en passant par les musiques locales, la bachata et le merengue.

Pas un café, une épicerie, un coiffeur, où la radio n’est allumée, où un CD n’est en train de tourner. Flânez tout autour de l’avenue d’El Conde, dans la vieille ville touristique de Saint-Domingue, les petits commerces rivalisent de sonorités chaleureuses et festives. Une échappatoire et un exutoire.

Les Dominicains s’accrochent à un appétit du bruit, écrit non sans une pointe d’ironie l’auteur péruvien Mario Vargas Llosa, dont l’intrigue d’un de ses romans, La fête au bouc, se déroule sur l’île d’Hispaniola.

C’est plus que le quotidien, c’est une façon de vivre, se réjouit Juan, accoudé à la terrasse d’un café.

Là, deux morceaux de salsa, où les corps se rapprochent, avec élégance. Puis, une séquence de merengue, l’une des spécialités locales, à coups d’accordéon, où les mouvements amples de la salsa laissent la place à de petits pas, plus intimistes, enlacé avec sa partenaire.

Enfin, la bachata, qui mêle influences musicales africaines au cha-cha-cha et au tango, finit de perdre les fêtards sur la piste de danse. Un mélange musical aussi divers que la population qui remplit l’établissement de nuit, où de jeunes couples côtoient des personnes plus âgées.

La mixité sociale et générationnelle est étonnante. Le seul langage qui prévaut, c’est celui, du corps, de la danse, explique Julio, verre de caïpirinha – mêlant la cachaça, eau de vie brésilienne, et citron vert – à la main. Journaliste à l’hebdomadaire Hoy, le Paris Match dominicain, Caroll Mueses confirme, avec humour : Un Dominicain qui ne sait pas danser ne peut pas avoir de vie sociale !

Alors, même les plus jeunes semblent maîtriser avec talent tous les rudiments des danses locales. C’est le genre d’endroit qu’il faut voir quand on vient ici. Pour nous, la fête ne peut se concevoir que si on est ensemble, tous , aime à rappeler Miguel, un des responsables de la Barrica.

Dès la soirée terminée, dans les taxis dominicains, les chauffeurs ne résistent pas et haussent le volume de leur autoradio. Une dernière musique pour finir la nuit, dans la chaleur printanière de l’île.

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République Dominicaine Live

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