Le président Abinader arrive dans le pays après avoir participé à l’Assemblée générale des Nations unies.

Le président de la République, Luis Abinader, est arrivé dans le pays après avoir épuisé son agenda à New York, qui comprenait un discours devant l’Assemblée générale des Nations unies (ONU) mercredi.

Le président, qui a quitté le pays samedi dernier, est arrivé à l’aéroport international de Las Americas. Il était accompagné de la première dame Raquel Arbaje, du ministre administratif de la présidence, José Ignacio Paliza, et de l’ancien joueur de baseball Moisés Alou.

À son arrivée à New York, M. Abinader a été accueilli à l’aéroport John F. Kennedy par le consul général à New York, Eligio Jáquez, le représentant permanent de la République dominicaine auprès des Nations unies, José Blanco, Sonia Guzmán, ambassadrice dominicaine à Washington, et le directeur de presse de la présidence, Daniel García Archibald.

Le chef d’État a rencontré le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, au siège de l’organisation multilatérale. Le ministre des Affaires étrangères, Roberto Álvarez, et l’ambassadeur de la mission permanente de la République dominicaine auprès des Nations unies, José Blanco, étaient présents.

Une autre rencontre a eu lieu avec le président de l’Assemblée générale des Nations unies, Abdulla Shahid, avec qui il a discuté de diverses questions d’intérêt pour la région.

Pendant son séjour à New York, le président a également eu des entretiens avec les présidents du Guatemala, Alejandro Giammattei, de l’Équateur, Guillermo Lasso, du Panama, Laurentino Cortizo, et du Costa Rica, Carlos Alvarado.

Il a également rencontré le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (PAM), David Beasley, et la secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), Alicia Bárcena.

Discours à l’ONU

Mercredi, à l’ONU, le président Abinader a proposé trois actions qu’il considère comme urgentes et nécessaires pour la région : une réponse à la crise en Haïti, des facilités de crédit pour les pays en difficulté en raison de leur endettement pendant la pandémie et davantage d’investissements pour restaurer les ressources naturelles affectées par le réchauffement climatique.

Le dirigeant dominicain a souligné la possibilité que la situation en Haïti déborde les frontières de ce pays, devenant ainsi un facteur d’insécurité dans la région.

Soulignant cette idée, il a déclaré qu’il est impératif d’affirmer de la manière la plus forte et la plus catégorique possible que la communauté internationale ne doit pas, et ne peut pas, abandonner le peuple haïtien en ce moment où les niveaux d’insécurité conduisent à son autodestruction.

« Je déclare à ce conclave solennel que la République dominicaine a fait et continuera de faire preuve de la solidarité et de la collaboration dues au peuple haïtien, mais je réitère également qu’IL N’Y A PAS, ET QU’IL N’Y AURA JAMAIS, DE SOLUTION DOMINICAINE À LA CRISE HAÏTI », a averti M. Abinader.

Une autre proposition du président à l’ONU était que les institutions financières multilatérales et bilatérales accordent des facilités de crédit par le biais de mécanismes transparents et accessibles, concertés et non discriminatoires, ce qui aiderait les pays en difficulté à retrouver rapidement une viabilité financière.

De même, en ce qui concerne les investissements destinés à restaurer les ressources naturelles affectées par le réchauffement climatique causé par les pays qui produisent le plus de CO2, il a déclaré qu’il était juste et nécessaire que ces pays soient ceux qui paient les énormes investissements à réaliser.

Après le discours à l’ONU, Abinader a dirigé la présentation de la marque du pays à New York, sous la coordination du ministre du Tourisme et de ProDominicana, dans le but de renforcer la présence, les relations commerciales et la promotion aux États-Unis.

Auparavant, le ministre des Affaires étrangères, Roberto Álvarez, avait annoncé que les présidents Luis Abinader de la République dominicaine, Laurentino – Nito – Cortizo du Panama et Carlos Alvarado du Costa Rica avaient signé un communiqué exprimant leur profonde préoccupation face à la crise en Haïti.

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