L’Institut national des ressources hydrauliques (Indrhi) a déclaré qu’il travaillait à la création d’un plan hydrologique national, qu’il a décrit comme étant crucial pour la gestion efficace et durable de l’eau, car le document définit des stratégies pour la distribution équitable, la prévention de la pollution et l’utilisation responsable et durable des ressources en eau.
Juan Francisco Saldaña, directeur de la planification du développement institutionnel de l’Indrhi, a donné des détails sur la création du document lors du premier congrès sur la sécurité et la gouvernance de l’eau coordonné par l’agence de l’eau, avec la Pontificia Universidad Católica Madre y Maestra (PUCMM) et d’autres entités du secteur de l’eau.
M. Saldaña, qui a participé à la table ronde, a expliqué que l’instrument facilite la planification à long terme, la promotion de la sécurité de l’eau, l’adaptation au changement climatique et le développement durable dans toutes les régions du pays. Il a également affirmé que l’élaboration du plan hydrologique impliquait la collecte de données actualisées.
Raúl Pérez, directeur de la planification et du développement de l’eau de l’Indrhi, a participé à la session sur les défis auxquels le pays est confronté en termes de sécurité de l’eau. Il a souligné que la gestion efficace et équitable de l’eau est cruciale et que le pays est confronté à des défis majeurs à cet égard, bien qu’il dispose d’importantes ressources en eau. « Les problèmes tels que la pollution et l’utilisation inadéquate nécessitent des mesures urgentes ; l’accent mis sur les pratiques durables et les politiques de conservation est fondamental pour garantir la sécurité de l’eau à long terme », a déclaré Raúl Pérez.
Selon lui, la sécurité de l’eau est essentielle à notre bien-être. « Nous devons assurer une gestion durable de l’eau, promouvoir la conservation des ressources et construire des infrastructures résistantes. En protégeant nos sources d’eau, nous assurons un avenir sûr et prospère aux générations futures ».
L’événement a eu lieu jeudi et vendredi à l’auditorium du Pucmm. Le ministre de la présidence, Joel Santos, qui a assisté à l’événement au nom du président Luis Abinader, a parlé des solutions urgentes à apporter au problème de l’eau, soulignant que « le gouvernement ne peut pas assumer seul la responsabilité. Il a le leadership, mais la société en général doit être responsabilisée et intégrée, par le biais de la sensibilisation », a-t-il déclaré.
Ce premier congrès sur la sécurité et la gouvernance de l’eau avait pour objectif de connaître l’état actuel de la gestion de l’eau au niveau national et d’approfondir les mesures qui garantissent la sécurité de l’eau.
Le ministre de l’Environnement et des Ressources naturelles, Miguel Ceara Hatton, le recteur de la PUCMM, le révérend Secilio Espinal, Johnny Jimenez, directeur adjoint de l’Indrhi, Rafael Salazar, administrateur de l’Entreprise dominicaine de production hydroélectrique (EGEHID), Silvio Carrasco, directeur de l’Unité de l’eau de la Pucmm, Rosa Urania Abreu, professeur de la maîtrise en gestion durable de l’eau, ont également participé à l’événement.
Parmi les experts internationaux qui sont intervenus, citons María Donoso, directrice de la chaire UNESCO sur la sécurité durable de l’eau à l’Université internationale de Floride ; Miguel Solanes, consultant en législation sur l’eau dans les pays d’Amérique latine ; Javier Zuleta, consultant pour la Banque mondiale ; Carmen Rodríguez, spécialiste en gestion de projets à impact social, de Colombie, et Antonio Embid, professeur de droit administratif à l’Université de Saragosse.
Source:presidencia.gov.do
