Inés Páez, connue sous le nom de Chef Tita, est chef cuisinière depuis l’âge de 17 ans et juge dans l’émission MasterChef. Née dans la capitale, à Saint-Domingue, elle est actuellement connue comme le précurseur de la nouvelle cuisine dominicaine, ainsi que comme l’une des créatrices du programme de diplomatie gastronomique de son pays, avec lequel elle parcourt le monde pour promouvoir son pays à travers la nourriture.
Cette interview fait partie de « The World Made Local », un projet mondial des sept éditions internationales de Condé Nast Traveler, qui donne la parole à 100 personnes dans 100 pays pour découvrir pourquoi leur propre territoire devrait être votre prochaine destination.
Quels sont les parfums qui définissent vos souvenirs ?
L’odeur du café le matin. Elle fait partie de notre culture et de notre identité. J’ai également été marqué par l’arôme des infusions de gingembre, de cannelle et de citronnelle.
Quels sont vos marchés locaux préférés ?
La République dominicaine est un pays très fertile qui, outre le tourisme, vit de l’agriculture. J’aime aller sur les marchés, profiter des gens, de la joie des Dominicains et du caractère pittoresque de notre pays. Voir et apprendre la diversité des produits qui sont fabriqués dans notre pays, en chercher de nouveaux et trouver ceux qui ont disparu au fil des ans est quelque chose que j’apprécie. Mes préférés sont le marché de la Feria Ganadera, qui se trouve sur l’avenue George Washington, sur le Malecón, le marché le plus central. Un autre que j’adore est le Mercado Modelo, sur l’avenue Mellá, au nord de la zone coloniale et un point de repère sur l’île. Elle a plus de 70 ans d’histoire. Ses allées bondées sont pleines de produits locaux et pour la plupart faits à la main. On y trouve également des pièces d’argile, des peintures, des objets d’artisanat, des sucreries et une grande variété de produits. Un autre que j’adore est Merca Santo Domingo, inauguré en 2012 et situé sur l’autoroute Duarte. Il s’agit d’un centre de collecte et de distribution de tous les fruits produits dans nos terres, d’où ils sont envoyés vers les différents marchés et supermarchés du pays. C’est également le marché central du centre commercial Agora, qui se tient une fois par mois. Ici, je soutiens les producteurs pauvres qui travaillent avec moi, en leur donnant de la visibilité et en promouvant leurs produits. Et pour acheter des ustensiles, Paragourmet.
