L’Association des industries de la République dominicaine (AIRD) et l’Association dominicaine du ciment Portland (ADOCEM), ont présenté ce mercredi l’étude-diagnostic « Durabilité de l’industrie du ciment en République dominicaine ».
Cette étude présente des éléments tels que la gouvernance du secteur, les normes de qualité appliquées, la valeur stratégique que les entreprises accordent à l’emploi, les pratiques d’investissement social, le souci de l’environnement et le respect des réglementations environnementales.
La présentation du diagnostic a été organisée par l’AIRD dans le cadre de l’activité « Actions industrielles qui transforment », où sont intervenus Félix González, président de l’ADOCEM, et Julissa Báez, directrice exécutive de l’institution.
La recherche a été présentée par la consultante Fhabrisia de Jesús, qui a souligné la valeur de la durabilité de l’industrie du ciment pour l’économie dominicaine, tandis que le panel était dirigé par Circe Almánzar, vice-présidente exécutive de l’AIRD.
Selon Mme González, la recherche permet de recueillir des indicateurs qui sont fondamentaux pour les processus d’amélioration continue.
L’activité comprenait également un panel des meilleures pratiques des entreprises du secteur : Cementos Cibao, Cemex, Domicem, et Argos Dominicana, représentées respectivement par José Sena, Juan Gabriel Rijo, Juna José Peña et Michael Vásquez. Le panel était dirigé par Circe Almánzar, vice-président exécutif de l’AIRD.
En République dominicaine, les cimenteries font partie d’une industrie pérenne, avec une durée moyenne d’installation de 40 ans, elles sont d’importants générateurs d’emplois : +10 000 emplois directs et indirects dans les communautés urbaines et rurales des trois régions du pays où elles opèrent.
Le secteur du ciment compte six entreprises productrices et un investissement de plus de 1 270 millions de dollars. Par l’intermédiaire de l’ADOCEM, en tant qu’entité représentative du secteur, elle a consolidé sa position auprès de l’administration publique, des organismes de réglementation, des associations professionnelles et d’autres agents du secteur national et international de la construction dans la formulation des politiques publiques.
En ce qui concerne les pratiques externes et l’investissement social, 100% des cimentiers ont indiqué qu’ils encouragent le développement communautaire dans leurs zones d’influence et qu’ils le font directement, en alliance ou par l’intermédiaire d’un tiers et en fonction des besoins identifiés dans les communautés.
En ce qui concerne la contribution sociale, les montants et les domaines d’investissement ont été déterminés dans l’enquête réalisée pour cette étude : pour l’année 2020, un investissement social de 79 500 000,00 RD$ était disponible, cependant, on considère que ce montant devrait être beaucoup plus élevé car il ne correspond qu’aux données partagées par 50,02% des entreprises de ciment, ce qui a affecté les résultats quantitatifs de l’échantillon.
Un élément différenciateur du secteur est que 83,34% des entreprises de ciment disposent de systèmes de gestion d’entreprise qui leur permettent d’améliorer l’image des produits et/ou services qu’elles offrent, de favoriser leur développement et de renforcer leur position aux yeux des clients et des consommateurs.
En ce qui concerne l’environnement, les cimentiers ont investi plus de deux cent trente-six millions de pesos (RD$236.000.000) dans leurs usines pour la prévention et le contrôle intégré de leurs impacts. Cet engagement à investir dans la protection de l’environnement va au-delà de la conformité, à tel point que certaines entreprises ont déclaré disposer d’un budget environnemental ouvert qui leur permet d’apporter des ajustements ou des améliorations, qu’ils soient prévus ou non.