« Les cabañas sont actuellement utilisées comme des zones franches pour la délinquance », c’est l’argument utilisé par le député José Henriquez pour soumettre un projet de loi visant à réglementer l’utilisation des motels ou cabañas.
Face à la vague de criminalité qui touche le pays, le député s’est intéressé à l’usage qui est fait des cabanes et a présenté un projet de loi par lequel il cherche à identifier les personnes qui veulent utiliser ces espaces.
Dans son texte de loi, il établit que les personnes qui utilisent ces centres doivent présenter une carte d’identité ou un passeport pour y entrer.
Le projet de loi vise à réglementer l’utilisation des motels et des cabanes en République dominicaine, de sorte que toute personne souhaitant se rendre dans ces centres devra présenter une pièce d’identité. Nous faisons cela afin de contribuer à la lutte contre la délinquance. Il n’est pas possible que dans notre pays les cabines et les motels soient utilisés pour violer des enfants, pour le trafic de drogue, pour kidnapper des personnes et pour que les criminels puissent se cacher », a déclaré le représentant de Saint-Domingue Est.
Le projet de loi indique également qu’en cas de non-présentation d’une pièce d’identité, la cabine pourrait être sanctionnée par une fermeture de trois mois et une amende de 50 salaires minimum.
Le projet de loi ne dit rien sur la confidentialité et l’utilisation des identifiants proposés par les clients potentiels.
« C’est censé être un État, une société qui est censée promouvoir la bonne coexistence, vivre comme une famille. L’État est censé promouvoir des valeurs telles que la fidélité et cela devrait être un objectif à promouvoir par l’État dominicain », a déclaré M. Henriquez.
Le projet de loi a le soutien d’au moins 20 législateurs de la Chambre basse.
