La République dominicaine a fait des progrès significatifs dans la lutte contre le travail des enfants au cours de l’année 2020, malgré les défis posés par la pandémie de covid-19.
Selon la dernière édition du rapport du ministère américain du travail, qui évalue les efforts déployés pour éliminer les pires formes de travail des enfants dans le monde, le pays a augmenté le nombre d’inspecteurs du travail et effectué plus de 40 000 inspections malgré les restrictions imposées pour contrôler la pandémie.
Le rapport, publié sous forme numérique mercredi, indique que le gouvernement dominicain a créé le programme « 14-24 Opportunity » dans le but de réinsérer les adolescents et les jeunes à haut risque et socialement vulnérables dans des programmes d’enseignement et de formation techniques ou professionnels.
« En réponse aux défis éducatifs causés par la pandémie de COVID-19, le gouvernement a acquis 800 000 tablettes et ordinateurs portables pour faciliter l’enseignement, tout en distribuant des documents avec des activités et des contenus académiques à près de deux millions d’étudiants », explique le rapport.
Le document souligne qu’en 2020, le bureau du procureur général a réussi à obtenir trois condamnations contre des individus pour des infractions pénales en lien avec les pires formes de travail des enfants, contrairement à 2019 où aucune condamnation n’a été signalée, mais prévient qu’il y a encore des mineurs en République dominicaine vulnérables à ce fléau.
Il souligne également certains défis en suspens pour le pays dans sa lutte contre le travail des enfants, notamment la nécessité d’allouer davantage de ressources humaines et financières à l’application de la législation du travail.
Le rapport souligne également l’impact positif sur les efforts de prévention du travail des enfants de l’adoption de la loi 1-21, qui visait à interdire aux enfants de moins de 18 ans de contracter un mariage civil.
En juillet, le département d’État américain avait évalué positivement le travail du gouvernement de la République dominicaine au cours de l’année 2020 dans la lutte contre le trafic d’êtres humains et la traite des personnes, y compris les mineurs vulnérables à l’exploitation sexuelle commerciale.
