Nouvelle loi douanière de la République dominicaine ; vous pouvez la lire dans son intégralité ici

Le président Luis Abinader a dévoilé la nouvelle loi douanière, publiée dans le but de rationaliser, de moderniser et d’adapter la loi précédente aux normes et standards internationaux, conformément à la réalité de la législation nationale.

La nouvelle loi adapte la législation douanière aux accords commerciaux et douaniers internationaux signés par le pays au cours des 30 dernières années et réduit le pouvoir discrétionnaire du directeur de la Direction générale des douanes.

La nouvelle législation est composée de 420 articles visant à réglementer le régime douanier dominicain, établissant les différentes lignes directrices sur lesquelles l’institution sera basée. Le texte juridique récemment présenté vise à moderniser et à rendre plus sûre la DGA, ainsi qu’à disposer d’une réglementation plus exclusive qui accroît le contrôle des marchandises.

Il est rappelé que la pièce a été soumise par le législateur officiel Alexis Victoria Yeb, via le Sénat de la République, et a ensuite été convertie en loi par la Chambre des Députés.

Vous pouvez lire ici la nouvelle loi douanière 198-21.

Lisant quelques particularités de la nouvelle loi douanière, Antoliano Peralta, conseiller juridique du pouvoir exécutif, a déclaré qu’elle punit le délit de blanchiment dans le commerce des marchandises, crée le parquet spécialisé pour l’investigation des crimes et délits douaniers. Il vise également à accroître la participation de la DGA aux processus d’intégration économique internationale, conformément aux nouvelles règles du commerce extérieur.

Il a expliqué qu’elle ajoute également de nouvelles définitions relatives aux accords multilatéraux sur l’environnement, aux douanes vertes, aux types de jaugeage, documentaire, physique, à la chaîne du froid, au transport international, aux régimes douaniers économiques, aux termes commerciaux internationaux conformément aux « incoterms » ou règles de la CCI pour l’utilisation des termes commerciaux internationaux ; elle incorpore l’utilisation de signatures électroniques ou numériques et ajoute le paiement par l’intermédiaire d’entités bancaires.

De même, elle intègre la transmission de la documentation avant l’arrivée du moyen de transport, accepte la lettre de transport maritime comme document d’expédition physique ou électronique.

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