Le programme de revitalisation de la ville coloniale prévoit l’intervention sur les ruines de San Francisco. Ceci afin d’éviter qu’elles ne s’effondrent en cas d’impact d’un phénomène naturel.
L’objectif est d’empêcher la détérioration du monument et, à cette fin, des normes de conservation seront appliquées au type de bâtiments.
« Il s’agit de la construction d’une structure temporaire en bois pour assurer la stabilité et la fermeté du monument, en utilisant du bois traité hautement résistant et durable, qui soutiendra l’intérieur et l’extérieur de ses murs, contreforts et voûtes affaiblis, en les protégeant d’éventuels effondrements qui pourraient être causés par des phénomènes atmosphériques et telluriques », a-t-il expliqué dans un communiqué de presse.
La technologie de construction sera complétée par l’ajout de plaques d’acier pour les joints des parties en bois, ainsi que par l’application de tiges de carbone en guise de traversées et de renforts.
Les entreprises de la ville coloniale appelées à participer à l’APM
Elle comprendra également des travaux de conservation des murs, des joints et des toits afin d’enrayer la dégradation de ce bâtiment.
Ces travaux n’envisagent pas d’attribuer une quelconque utilisation à ce monument, car il appartiendra à la société dominicaine de déterminer l’usage futur de ce bâtiment patrimonial.
L’intervention est le résultat d’une analyse de l’intégrité structurelle des ruines du monastère de San Francisco. Celle-ci a été réalisée par une équipe de conservateurs dirigée par l’experte française Laure Marieu, qui a été livrée en janvier 2020 à la République dominicaine.
Les ministères du Tourisme et de la Culture et de la Banque interaméricaine de développement (BID) en sont les initiateurs.
L’étude montre la vulnérabilité de ce monument aux catastrophes naturelles, séismes et cyclones tropicaux.
Conformément aux règles du programme de revitalisation de la ville coloniale, depuis 2021, la communauté entourant le couvent de San Francisco et le centre historique a été consultée et sensibilisée à son état de fragilité et aux travaux de protection à réaliser, pour lesquels deux consultations publiques ont été organisées.
Source: Arecoa
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